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Avec les premiers jours de juin 1968, de partout la renverse se confirme. Ici à l´École des Beaux-Arts, les occupants sentent le besoin de se justifier, sur le dos des occupants de la Sorbonne.
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L´opération Jéricho, autour du « fromage », la maison de l´O.R.T.F. Ici, au premier jour de l´opération, la manifestation des acteurs.
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20 mai 1968 : devant une des portes des usines Cirtroën occupées, le piquet de grève est plutôt d'allure gauchiste que cégétiste.
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Benoît Frachon (à gauche avec des lunettes), le vieux lutteur communiste, et Georges Séguy, le « P.-D.G. du syndicalisme » selon le Figaro (l´aspect général et la manière de tenir le porte-documents semblent le confirmer)
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La grand table des négociations de Grenelle, du 25 au 27 mai 1968. Au fond, Georges Pompidou préside avec, à sa droite, Jean-Marcel Jeanneney et, à sa gauche, Jacques Chirac, deux de ses ministres.
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Le grand hall de la Régie Renault, à Boulogne-Billancourt, sera l´un des théâtres privilégiés où s´exprimeront les pulsions syndicales.
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A Charléry, le 27 mai 1968, André Barjonet, transfuge de la C.G.T., ici en conversation sur le podium avec Jacques Sauvageot Les deux hommes sont les ennemis principaux du P.C. autant que du pouvoir.
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Sur le boulevard Kellermann, le 27 mai 1968, une affiche artisanale, prémonitoire, caricature de Gaulle partant pour Colombey, ce qui réjouit fort ce groupe de manifestants se rendant au meeting gauchiste du stade Charléty.
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28 mai 1968, à minuit, Daniel Cohn-Bendit réapparaît à la Sorbonne... Il a réussi, il a passé frontière...
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Ils étaient 300 000, 600 000, plus d´un million? En tout cas la manifestation gaulliste des Champs-Élysées, le 30 mai 1968, est impressionnante.
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Devant la dalle du Soldat Inconnu, le moment est pathétique assurément, ce 30 mai, pendant la grande manifestation gaulliste, mais tout de même, la pose prise par Michel Debré
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Hors des groupuscules gauchistes, la tension est tombée. L´hummour tranquille et la cohabitation reprennent leurs droits.
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« Derrière les barricades, l´imminence du rush soudait les volontés ». Une des barricades de la nuit du 10 au 11 mai, et ses défenseurs.
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« Tout suait l´émeute... L´atmosphére devenait irrespirable... sous les tirs de barrage des grenades. » Dans une rue du quartier Latin, pendant la nuit des barricades, deux étudiant se précipitent sur une grenade lacrymogène.
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« Il n'y a plus d´espoir que dans la grande sortie des emmurés, la cavalcade effrénée » pour échapper aux C.R.S.
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« La marche glorieuse du 13 mai. » Sous la grande pancarte, tous les leaders de Mai marchant de même pas que les leaders syndicaux. Leur frayant le chemin, le service d´ordre cégétiste.
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On voit arriver un garçon roux, joyeux, rebondi. » Cohn-Bendit (vêtu d´un blouson), en compagnie de Jacques Sauvageot (en polo blanc) et d´autres manifestants, dans le cortège du 13 mai.
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« A partir du refuge de la Sorbonne, des commandos étudiants opérèrent de fréquentes sorties. » Cocktails Molotov sur l´appui d´une des fenêtres de la Sorbonne.
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« Souvent d´une qualité graphique et d´une force politique remarquables, les affiches de Mai font prime aujourd'hui auprès des collectionneurs ».
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« Ces mecs qui n´ont pas besoin de se salir. » Etudiants et lycéens « révolutionnaires » allant au peuple, au cours d'une des nuits de Mai.
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« L´Odéon est ouvert, l´Odéon est libre, l´Odéon vous appartient ! » Le premier jour de l´occupation de l´Odéon, le 16 mai 1968. Les banderoles, le drapeau rouge et le drapeau noir sont tout frais.
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« Les orateurs improvisent parfois gauchement, mais toujours avec passion... La salle organise d´elle-même ses propres débats. » La salle de l´Odéon occupé, aubaine des paranoïaques, explosion des frustrés.
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« C´est la guerre civile ! » La chaussée du boulevard St-Michel, entièrement recouverte d´arbres abattus, de grilles et de pavés, au matin de 25 mai.
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« Une force qui tient la rue, sans faire de complexes... Des cars de C.R.S. viennent d´arriver place Saint-Mishel. « La polka des merdeux » les C.R.S. face aux étudiants, place Saint-Michel, une nuit de Mai.
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3 mai 1968 : Cohn-Bendit et Sauvageot décident de se concerter avec le ˝troisième homme˝ de mai, Alain Geismar, secrétaire général du SNE-Sup. Ensemble, ils formeront la troïka de tête du mouvement révolutionnaire, que voici dans la rue ( de gauche à droi
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3 mai 1968 : Les deux « grands-prêtres des chapelles révolutionnaires », Daniel Cohn-Bendit et Jacques Sauvageot ( à se droite ) se rencontrent pour la première fois... dans une cellule de la Police judiciaire !
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3 mai 1968 : les premiers pavés sont lancés contre le service d´ordre boulevard Saint-Michel.
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3 mai 1968 : le feu aux poudres. Premier « ratissage » des forces de ´ordre au quartier Latin, après l´occupation de la Sorbonne par la police.
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Le ˝haut-parleur˝ des étudiants contestataires (comme il se définit lui-même) : Daniel Cohn-Bendit dit ˝Dany le Rouge˝, ˝juif allemand˝, ˝loup-garou˝, ˝nouveau Lénine˝.
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L´un des ˝groupuscules˝ les plus actifs en mai 1968 : les marxistes-léninistes.L´analyse et l´éloge de l´exemple chinois, de la pensée de Mao, sont les bases de leur militantisme.