Jose Rodriguez Peñafuerte: Le courant philosophique atomisme (si scientifique) est balayé par le vaisheshika hindouiste. Atome signifie indivisible. Donc sans parties. Donc sans étendue. Une somme d'éléments sans étendue ne peut faire une étendue.
Jose Rodriguez Peñafuerte: La notion d'Être universel, stipule que la connaissance lie le sujet et l'objet de contemplation. L'idée même de contempler les unit. Il n'existe dèslors plus de dualité. Seul règne l'interdépendance.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Affirmer que la conception d'une conscience est intrinsèquement pure n'est pas une notion simpliste sur la nature humaine. Cette affirmation est basée sur le processus de réflexion et la vue profonde introspective.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Dans le moment présent, libérés de toute emprise du passé et de l'avenir, lorsque nous nous abandonnons à la vue profonde, la liberté se déploie. Les pensées susceptibles de nous déranger émergent et se dissipent sans laisser de trace.
Jose Rodriguez Peñafuerte: La littérature bouddhiste du canon pâli ne traite pas spécifiquement de la médecine, mais elle évoque tout de même une cinquantaine de maladies. Certaines sont simplement mentionnées par leur nom et d'autres par leurs symptômes.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Voir l'impermanence est difficile à cause de nos peurs, qui nous bloquent. La peur se cache derrière le changement, l'inconnu. Pour l'éviter, il faut comprendre que la peur est humaine, mais elle ne doit pas nous définir. La peur est une de nos inventions
Jose Rodriguez Peñafuerte: Au Tibet, les sons influencent fortement les êtres vivants: guérison, impact négatif, protection, prospérité, épreuves, apaisement, corruption, purification, captivation, libération des attachements terrestres.
Jose Rodriguez Peñafuerte: La récitation de mantras trouve son origine dans une dévotion au Boudha, la Sangha et le Dharma. La vibration même des cordes vocales aide à la concentration et a un effet bénéfique sur la santé.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Il est tout à fait faisable de progresser quotidiennement vers une meilleure version de soi-même. La modification de notre façon de penser peut littéralement transformer notre existence et notre santé physique et mentale. Il suffit de méditer.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Les 4 éléments qui composent la vie. La souffrance, inévitable à notre existence. L'impermanence, qui nous dit que tout est sujet à un changement. L'interconnexion, qui abolit la distinction entre le "moi" et le "toi". La méthode qui nous guide.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Avec l'ego, on se réfère à l'ignorance de notre vrai moi, qui est à l'origine du cycle des renaissances cycliques. C'est aussi l'égoïsme qui entrave notre capacité à développer un amour inconditionnel, de la compassion et de la Bodhicitta (altruisme).
Jose Rodriguez Peñafuerte: La Pleine Conscience ou Mindfulness, est l'état de conscience qui émerge lorsque l'on se concentre sur l'instant présent, le souffle et le corps. Celle-ci trouve son origine dans la méditation vipassana bouddhiste et réduit fortement le stress.
Jose Rodriguez Peñafuerte: La colère est perpétuellement néfaste. Selon Shantidéva, un érudit bouddhiste du 8e siècle, la colère est considérée comme le pire poison, capable de réduire en cendres tous les progrès positifs que nous avons réalisés avec tant d'ardeur.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Dans le bouddhisme, la bienveillance (maitrî) se manifeste par l'aspiration à procurer le bonheur à tous. De la même manière, la compassion (karunâ) implique le désir de libérer les êtres de leur souffrance. Toute méditation est bienveillante.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Le karma représente les répercussions de nos actions passées qui persistent d'une vie à l'autre. En nous réincarnant, nous portons les conséquences de nos vies précédentes. La métaphysique ne partage pas la notion de réincarnation. Le bouddhisme oui.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Dix actes sont vertueux dans le bouddhisme. Ne pas voler, tuer, se droguer, médire, mentir, semer la zizanie, ne pas avoir une vie sexuelle juste, ne pas se réjouir du bonheur d'autrui, ne pas assister un malheureux, ne pas avoir des propos futiles.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Selon le Dharma, il faut lâcher prise face au changement. Ne pas s'accrocher aux expériences positives ou négatives. En comprenant que tout est impermanent, notre attachement diminuera. L'attachement est une des racines de la souffrance.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Selon le Dharma, le désir insatiable de posséder ou d'être toujours davantage est perçu comme un poison, une "maladie". C'est ce désir qui est considéré comme une des racines de notre souffrance.
Jose Rodriguez Peñafuerte: La vacuité ne renvoie pas au néant absolu ou à une absence totale de réalité. En fait on fini par percevoir la nature réelle des formes et des phénomènes. La vacuité est considérée comme une clé essentielle pour atteindre l'éveil.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Tout humain, étranger à la notion d'universalité de la métaphysique, ignore que son Être est illimité, infini, non-duel et omniscient. Sa conscience ordinaire le "condamne" à l'ignorance (avidyā) et dèslors à la souffrance (dukkha).
Jose Rodriguez Peñafuerte: La quatrième Vérité Noble se réfère à la Voie, qui nous guide de la souffrance à la cessation de celle-ci. Cette Voie est représentée par l'Octuple Sentier, qui implique principalement la cultivation de la vertu, de la concentration et de la sagesse.
Jose Rodriguez Peñafuerte: La troisième Noble Vérité affirme que la cessation du dukkha est possible. Ce mal être peut être transcendé et éliminé. Il n'est pas une réalité permanente, mais une expérience temporaire dont nous pouvons nous libérer mentalement et émotionnellement
Jose Rodriguez Peñafuerte: La deuxième Noble Vérité révèle que la source de cette souffrance est la quête égocentrique (tanhā). Cette soif ou désir avide engendre dukkha. Il peut s'agir de la recherche de plaisirs, du désir de devenir, de l'envie de s'identifier.
Jose Rodriguez Peñafuerte: La première Noble Vérité est que la souffrance (dukkha) existe. Ce "mal-être" peut se manifester de différentes manières, allant de l'inquiétude intense à la simple compréhension que le bonheur que nous éprouvons est éphémère.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Pour Nagarjuna les formes et les phénomènes n'ont pas d'existence propre, d'essence, de nature propre comme affirmait Aristote. l'Indien du II siècle nie le mysticisme et propose la Voie du Milieu (Mahayana ) et le vide (vacuité).
Peter de Graaff: When solar tides leave oft dreams
Jose Rodriguez Peñafuerte: Toutes les créatures sont un pur néant. Je ne dis pas qu'elles sont peu de chose, c'est-à-dire quelque chose, non je dis qu'elles sont un pur néant. Ce qui n'a pas d'être est néant. Mais aucune créature n'a d'être. (Maître Eckhart)
Jose Rodriguez Peñafuerte: La compassion n'est pas vivre pleinement la souffrance de l'autre. Avoir de la compassion, c'est voir les multiples solutions à la disposition de quelqu'un pourqu'il s'en sorte, et de les lui montrer, et surtout de le laisser faire à sa façon.
Jose Rodriguez Peñafuerte: Voir le monde tel qu'il nous apparaît n'a pas grande importance. L'Être est une universalité qui s'applique au manifesté et qui ouvre la voie à l'inmanifesté. Voilà l'infini.
Jose Rodriguez Peñafuerte: L'absence de nature propre (svabhava sunyata), si cher à Nagarjuna, est que rien n'existe. Tout dépend de causes et de conditions. Rien n'est produit. Même le vide n'existe pas car on ne peut lui attribuer une identité propre.