Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Coucou, les ami(e)s, me revoilà! Non, celui-ci n'est pas un coucou, c'est un Airbus qui nous a transporté vers Buenos Aires le premier novembre au soir.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
"Bienvenu en Argentine"! C'est ce que je vous souhaite aussi à tout ceux et celles qui me suivront dans notre périple qui a duré un mois
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Voici mes compagnons de voyage : mon mari Michel, et nos amis Michèle et Philippe. Nous avons déjà arpenté ensemble les chemins d'Islande, d'Egypte, et des Etats Unis, de vieux et fidèles amis depuis plus de 40 ans
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
En attendant le transfert vers l'hôtel Lafayette à Buenos Aires, un rapide message aux enfants (5 à nous quatre et 8 petits-enfants) pour dire que nous sommes bien arrivés. Il est 11h15
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Notre hôtel pour 2 nuits. (photo prise le lendemain au retour de notre spectacle de tango...)
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Ce dimanche 2 novembre, à Buenos Aires, il pleuvait, et pas qu'un peu! Des cordes! Que faire quand il pleut dans une ville? Visiter des musées et des centres commerciaux. Nous voici donc, à l'heure du repas, dans les Galerias Pacifico.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
A la manière du Bon Marché, à Paris, 2 architectes audacieux créèrent ce grand magasin à la fin du XIXe s dans un style purement européen.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Déclaré Monument historique en 1989, ce magnifique complexe fait la fierté des "Portegnos".
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Au deuxième étage se situe le centre culturel Borges qui organisait expos de photos et de sculptures.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Aux sous-sols, le "bife de lomo" (pavé de rumsteak) était à l'honneur dans toutes les assiettes. La viande est un RÉGAL en Argentine.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
L'après midi de notre arrivée est consacré à une visite guidée de la ville. Première destination : la Plaza de Mayo. L'épicentre, l'âme de Buenos Aires. Ce serait le premier endroit où se sont installés les Espagnols, à quelques km de la Rio de la Plata.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
La place a vu se dérouler les principaux événements qui ont marqués l'histoire de cette ville. Son nom, place de mai, est un hommage au 25 mai 1810, jour de la formation du premier gouvernement argentin indépendant, après expulsion du vice-roi d'Espagne.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
En face du palais présidentiel se trouvent : à droite, la mairie, le palacio municipal, et à gauche une église charmante, Le Cabildo Historique, ancienne municipalité. Ce n'est pas la cathédrale, édifice néoclassique de la photo suivante...
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
La Cathédrale, catedral metropolitana, oeuvre de l'architecte français Prosper Catelin, d'inspriration néoclassique et plutôt moche et massif. Elle se compose de 12 colonnes représentant les 12 apôtres au-dessus duquel est sculpté un superbe frontispice.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Avant d'entrer dans la cathédrale (demain), arrêtons nous un moment devant ces symboles des "foulards blancs", portés par les mères des disparus sous la junte militaire (dont Videla) qui tournent encore tout les jeudi après-midi autour de l'obélisque
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
L'intérieur de la cathédrale est de style colonial espagnol. Elle a cinq vaisseaux, et la croisée est couverte d'une coupole qui, posée sur un tambour atteint les 41 mètres de hauteur.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Voici le mausolée où reposent les restes du libérateur José de San Martín. Le monument, qui fut construit en 1880, est l'œuvre du sculpteur français Albert-Ernest Carrier-Belleuse (inspiré par l'éclectisme français qui régnait en Europe à cette époque).
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
C'est dans la nuit du 2 février 1810 que les grenadiers de San Martin acquièrent la victoire sur les royalistes espagnoles qui s'enfuirent et ne revinrent plus jamais. San Martin fit un retour triomphal à Buenos Aires.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Un hommage particulier est rendu au grand héros national, en ce sens que le tombeau est veillé par des grenadiers en armes de l'armée argentine.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Dans toutes les église d'Argentine, une Vierge semblable à celle-ci est adorée. Elle est souvent habillée de bleu ciel et parfois est coiffée de vrai cheveux.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Avant de quitter la cathédrale, j'ai essayé de saisir un peu de l'ambiance...
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Avant de quitter la cathédrale, j'ai essayé de saisir un peu de l'ambiance...
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Avant de quitter la cathédrale, j'ai essayé de saisir un peu de l'ambiance...
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
La mosaïque, par terre : la fleur de la passion
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
A travers les colonnes de la cathédrale : un garde en faction devant la mairie
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Nous nous rendons maintenant à La Boca. C'est un quartier du sud de la ville de Buenos Aires. et le lieu le plus pittoresque de la ville, par ses attraits historiques et les façades colorées de ses maisons en tôle.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Le quartier s'est développé à la fin du XIXe, le long du port, sur les rives bien souvent inondées du fleuve Riachuelo et autour de nombreuses usines. Au cause des crues fréquentes, les habitants étaient habitués à des logement précaires :
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Ce quartier a été marqué par ses vagues d'immigration au début du XXe, surtout des italiens, venus pour la plupart de Gênes, tous attirés par l'activité portuaire de la ville. Vous reconnaîtrez ici les couleurs du drapeau de l'Italie et de l'Espagne.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
La concentration de migrants italiens était si importante que l'artiste peintre Quinquela Martin, ex-charbonnier et docker, proclama une "République de la Boca" en 1907, comme à Montmartre. Le drapeau génois y fût hissé.
Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Aujourd'hui, le port est envasé, les usines désaffectées, les italiens sont remplacés par les Boliviens, les Paraguayens et les déracinés des provinces pauvres du nord du pays, mais la quartier garde son charme. On ne peut oublier qu'il fût...