Barbara DALMAZZO-TEMPEL:
Du simple manoir fortifié au château fort de la guerre de Cent ans, du château résidentiel renaissant à la Ferme des tours, le château de Blandy-les-Tours a connu une longue histoire et a été la propriété de familles prestigieuses. 1/7
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Voici l'aquarelle numérique que Rached Miladi a fait du Château fort de Blandy-les-Tours (construite pour la guerre de Cent Ans)
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Restauré par le Conseil Général de Seine-et-Marne, ce château est un rare témoin de l’architecture militaire médiéval en Île-de-France. 2/7
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Les vicomtes Guillaume II et Adam III de Melun, descendants directs d'Adam II, compagnon d'armes de Philippe Auguste à Bouvines, seraient les bâtisseurs de la première enceinte du manoir de Blandy, dès 1220. 4/7
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Cette enceinte primitive, encore présente au nord, suit un tracé semi-circulaire doté de 4 tours : la tour carrée (tour-porte), une petite tour cylindrique, la tour de justice et une tour maîtresse carrée implantée dans l'axe de la tour-porte. 3/7
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À partir de 1316, les vicomtes de Melun s'allient aux comtes de Tancarville. De nouveaux aménagements puis plusieurs campagnes de construction font évoluer la vieille enceinte vers le château fort que nous connaissons aujourd'hui. 5/7
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De nouvelles courtines et trois grosses tours sont édifiées au sud. L'ancienne courtine, au nord, est surélevée et renforcée. Le nouveau donjon, tour maîtresse du dispositif, possède une tour escalier (porte et herse en place) et une tour latrines. 6/7
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Le sixième niveau correspond au chemin de ronde, ceinturé d'un parapet sur mâchicoulis. La tour des gardes (avec chemin de ronde ceinturé d'un parapet) et la tour des archives (avec tour latrines) sont un peu moins hautes. 7/7
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La construction de la Collégiale débute vers 1160. Ses dimensions sont imposantes: avec une longueur de 65 m, elle compte parmi les plus grandes églises gothiques des XIIe et XIIIe siècles en Île-de-France. Les travaux s'achèvent vers 1360. 1/7
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L'élévation de la nef réunit les influences des cathédrales de Sens et de Paris. La voûte sixpartite entraîne une alternance entre supports forts et faibles. Les supports faibles se présentent sous la forme de deux fûts dont les chapiteaux fusionnent. 2/7
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L'édification de la collégiale s'est achevée par la réalisation du chœur, achevé vers 1360. Les grandes arcades retombent sur des colonnes cylindriques isolées, sans distinction entre temps forts et temps faibles. 3/7
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Le chevet est plat, ce qui est rare pour une église pourvue de déambulatoire. Au second niveau, l'on trouve un triforium véritable, composée de six baies trilobées prenant appui sur un bandeau. 4/7
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Des faisceaux de trois colonnettes prennent appui sur des grands chapiteaux de crochets. 5/7
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Une vingtaine de fenêtres présentent aujourd'hui des fragments des vitraux originaux qui datent de la fin du xve et surtout du xvie siècle. 6/7
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La collégiale présente un ensemble exceptionnel de 54 stalles réparties de part et d'autre du transept. On compte 26 stalles basses et 28 stalles hautes, œuvres sculptées dans le chêne par le menuisier parisien Richard Falaise. Elles datent de 1522. 7/7
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intercalaire